5 constats québécois sur l’entrepreneuriat au féminin

En cette Journée internationale des femmes, Entrepreneuriat Québec a songé faire un top 5 des constats québécois sur l’entrepreneuriat féminin. Comme tout le monde le sait, les femmes entrepreneures font partie intégrante de l’écosystème entrepreneurial québécois. Par ailleurs, selon l’Indice entrepreneurial québécois 2017, une étude menée par le Réseau M, révèle des nouvelles porteuses d’espoir pour les femmes entrepreneures.

1. Les femmes passent à L’action

Le taux de propriétaires d’entreprise dans la population québécoise est de 6,9 %. On observe encore un taux plus bas chez les femmes que chez les hommes, soit 5,3 % contre 8,6 %.

Même si les femmes sont encore moins présentes dans la chaîne entrepreneuriale, elles passent davantage du stade de l’intention à celui des démarches que les hommes.

2. La parité atteinte chez les nouveaux propriétaires

Les hommes propriétaires d’entreprises sont encore plus nombreux que les femmes, mais le ratio observé chez les jeunes propriétaires qui ont fondé leur entreprise il y a moins d’un an est très encourageant. En fait, dans ce groupe, les jeunes femmes sont plus nombreuses que les hommes pour l’année 2017.

3. La famille en affaires : un puissant modèle pour les femmes

Provenir d’une famille en affaires a une forte influence chez les femmes. En fait, cela augmente leurs chances de devenir entrepreneures de 2,9 fois (contre 1,6 chez les hommes).

4. Les chefs de file sont ambitieuses et motivées

Les femmes dont l’entreprise compte des employés et qui attaquent des marchés internationaux affichent des aptitudes entrepreneuriales égales ou supérieures à celles des hommes. Elles sont en moyenne plus jeunes que les hommes de la même catégorie. Le temps moyen alloué à la direction de l’entreprise est supérieur de 20 % chez les femmes. De plus, elles passent en moyenne deux heures de plus que les hommes à s’occuper de leur famille par semaine.

5. Les jeunes femmes se sentent moins aptes à entreprendre

Les jeunes femmes qui n’envisagent pas l’entrepreneuriat ont de celui-ci une perception plus négative que les hommes et se sentent moins aptes à se lancer en affaires. Les femmes estiment avoir moins les compétences requises que leurs homologues masculins.

Même s’il reste du travail à faire pour stimuler l’entrepreneuriat féminin, les femmes d’aujourd’hui sont de plus en plus nombreuses à prendre les rênes de leur avenir en faisant le grand saut dans le monde des affaires. L’Indice 2017 témoigne d’une réelle transformation, mais il faut continuer de soutenir les femmes à toutes les étapes de leurs parcours.

Texte inspiré de Devenir entrepreneur et de l’Indice entrepreneurial québécois 2017